Visa et Oxford Economics viennent de publier une étude sur le tourisme médical. Les chiffres les plus récents sont éloquents.
On y apprend, en effet, qu’entre 2015 et 2025 , le chiffre d’affaires global de ce secteur devrait augmenter de 25%. Avec un chiffre de référence de 56 milliards en 2015, cela vous donne une idée de la progression attendue au cours des 8 prochaines années.
En l’espace de 5 ans, le nombre de touristes médicaux est passé de 7,5 millions à 16 millions. Il y a donc plus d’un doublement du nombre des personnes qui traversent des frontières pour réaliser un soin médical dans un autre pays que le leur.
Quelles opérations dans quels pays ?
L’étude associe également certaines des interventions souhaitées par ces voyageurs particuliers et différents pays. On va en Turquie pour des actes d’ophtalmologie, en Espagne, en Hongrie pour de la chirurgie dentaire et en Tunisie pour de la chirurgie esthétique.
Mais il s’agit, nous le savons, d’un fait partiel. En réalité, il y a de moins en moins de « destinations » spécialisées, et tous les pays exportateurs de services de santé cherchent à attirer du public sur plusieurs typologies d’opérations médicales.
Pour rester en Tunisie, on sait qu’en plus de la chirurgie plastique, les gens viennent pour des soins dentaires et de la chirurgie générale, notamment en provenance d’Algérie et de pays d’autres pays africains comme le Tchad, la Guinée ou encore le Sénégal.
Les motivations au départ
Si les revenus associés au tourisme médical ne cessent de croitre, les raisons qui en justifient la pérennité restent les mêmes. On quitte son pays pour deux raisons :
- Parce qu’ailleurs(en Tunisie, en Thaïlande, en Inde…) c’est moins cher
- Parce qu’on ne veut pas attendre,qu’on en a marre d’attendre un rendez-vous après plusieurs mois